Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNN, Adel al-Joubeir a exprimé la certitude que "dans tous les cas de figure, Bachar el-Assad quittera son poste: soit il démissionnera, soit il sera renversé par la force".
D'après le ministre, Riyad se dit prêt à dépêcher en Syrie des forces terrestres, mais uniquement dans le cadre de la coalition dirigée par les Etats-Unis. Washington, par la voix de responsables du Pentagone, a dit voir d'un bon œil cette offre saoudienne. La veille, Riyad a déployé des avions de combat sur la base militaire turque d'Incirlik, dans le sud de la Turquie, où se trouvaient déjà des avions de la coalition conduite par les Américains.
En l'absence d'un front unique anti-Daech, plusieurs forces luttent contre ce groupe djihadiste, qu'il s'agisse des troupes gouvernementales syriennes et irakiennes, de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis (qui se limite pour le moment à des frappes aériennes), de l'armée russe (qui mène des frappes) et des combattants kurdes Peshmergas, ainsi que des milices libanaises et irakiennes.