Quelque 250.000 enfants participent aux conflits armés dans le monde, bien que la plupart des pays aient signé en 2016 des accords contre l'utilisation des enfants dans les conflits armés, ont rappelé vendredi les médias à l'occasion de la Journée mondiale des enfants soldats.
C’est sur le continent africain qu’on trouve le plus d’enfants soldats, notamment au Mali, en Ouganda, en Centrafrique, au Rwanda, en Somalie et au Soudan du Sud, indique la radio RFI.
Selon l'Onu, environ 12.000 enfants soldats se battent au sein de l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) et des groupes rebelles.
La Colombie détient le record du nombre d'enfants soldats en Amérique: 14.000 enfants auraient été engagés dans les rangs de groupes politiques armés et de groupes paramilitaires soutenus par l'armée.
Au Proche-Orient, il y a des enfants soldats en Israël, dans les territoires palestiniens, en Irak et en Iran. En Syrie, le Front al-Nosra, une branche de la nébuleuse terroriste al-Qaïda, le Hezbollah, mais aussi les Unités de protection du peuple kurde (YPG), recruteraient des enfants-soldats dans leurs rangs, note la radio RFI.
Le groupe djihadiste Etat islamique (EI ou Daech) publie régulièrement des vidéos dans lesquelles on voit des enfants assister où même participer à des entraînements et des exécutions d'otages.
Sur le continent asiatique, on trouve des enfants soldats en Afghanistan, en Inde, au Laos et aux Philippines. Mais c’est au Myanmar (Birmanie) que la situation est la plus alarmante: des enfants de 12 à 18 ans sont enrôlés par l'armée gouvernementale afin de participer aux conflits armés.