Les fermiers interpelés ont déclaré avoir installé "des mines, des pièges et d'autres engins explosifs" sur les lieux. Les forces de l'ordre ont effectivement découvert sur place des matériaux pouvant servir à la fabrication d'engins explosifs, mais ignorent le niveau de danger des pièges installés.
Le 3 février, un groupe de fermiers avait pris le contrôle d'un bâtiment administratif, d'une station-service, ainsi que de plusieurs locaux annexes et de dépôts sur le territoire du parc naturel bordant le lac Malheur. Ils exigeaient de rendre aux paysans et aux bûcherons de la région les terrains du parc naturel créé en 1908. Les autorités de l'État avaient refusé, rapporte Reuters.
Fin janvier, la police avait arrêté le leader des protestataires, Ammon Bandy, et plusieurs de ses complices. Une fusillade avait eu lieu pendant l'arrestation — l'un des fermiers avait été abattu, un autre était sorti blessé. Bandy a appelé ses partisans à libérer le territoire occupé et à cesser la protestation. La confrontation entre les fermiers et les autorités aura donc duré 41 jours.