Le milliardaire n'a pas beaucoup de chances de l'emporter mais son entrée en course pourrait mettre des bâtons dans les roues des leaders actuels de la course présidentielle — le républicain Donald Trump et le démocrate Bernie Sanders qui, selon les sondages, vient de dépasser légèrement la favorite des démocrates Hillary Clinton.
Bloomberg n'a pas l'intention de représenter l'un des principaux partis et serait donc un candidat indépendant. Cette décision est parfaitement dans son style: jusqu'en 2001 Bloomberg était démocrate, puis est passé dans le camp républicain pendant 6 ans. La première fois que le milliardaire a participé aux élections à la mairie de New York — un poste qu'il a occupé entre janvier 2002 et fin décembre 2013 —, il l'a fait en tant que candidat républicain. Depuis 2007, il est devenu indépendant et n'a plus de lien avec aucune structure de parti. Il ne semble pas non plus dérangé de savoir qu'aucun candidat indépendant n'est encore devenu président des USA en 170 ans.
Les conseillers et les amis de Bloomberg disent qu'il est préoccupé par la domination de Donald Trump, excentrique et imprévisible, sur le camp républicain, ainsi que par les grandes chances du sénateur démocrate du Vermont Bernie Sanders.
Selon un sondage réalisé à la veille des primaires dans l'Iowa par l'agence Bloomberg avec le journal Des Moines Register, Bloomberg est apprécié par 9% des républicains et 17% des démocrates dans cet État. Près de la moitié des républicains et 26% de démocrates ont une attitude négative envers le propriétaire de l'empire médiatique.
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