Dans le cadre du protocole de Montréal adopté en 1989, les pays concernés ont réussi à diminuer considérablement les émissions de composés organiques riches en brome et en chlore susceptibles de nuire à l'ozonosphère, ce qui a permis de "repriser" plusieurs trous dans la couche d'ozone.
Cependant, le processus s'avère être plus lent que prévu et certaines substances continuent à s'accumuler dans l'atmosphère, si bien que de nouveaux trous apparaissent chaque hiver au-dessus de l'Arctique, rapporte la revue Science News.
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— François Chapleau (@FrChapleau) 4 февраля 2016
L'hiver de 2015 étant particulièrement rigoureux, l'acide nitrique qui s'est condensé dans les airs depuis des sources naturelles a provoqué la formation de nuages multicolores dans l'hémisphère nord. De tels nuages agissent comme catalyseurs des réactions de décomposition des substances chlorées en chlore libre, ce qui contribue à son tour à augmenter l'effet de serre de manière notable. Ainsi, il ne manque que de la lumière solaire pour qu'un nouveau trou gigantesque se forme au-dessus de l'Arctique.
Le trou dans la couche d'ozone aurait "significativement empiré" sans le Protocole de Montréal http://t.co/ubLG83yMT6 pic.twitter.com/z4UStuqwZ5
— djerbal chabane (@CDjerbal) 28 мая 2015
Bien qu'à présent, cette catastrophe naturelle ne menace que l'écosystème de la région, notamment le phytoplancton de l'océan Arctique, les scientifiques estiment que les couches d'air pauvres en ozone sont capables de se déplacer vers les zones tempérées situées dans le sud. Il s'ensuit que les habitants de l'Eurasie du Nord et du Canada risquent de passer ce printemps sur fond de rayonnement UV propre à la Californie du Sud.
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— NathalieJG (@JgNathalie) 13 ноября 2015
La couche d'ozone empêche le rayonnement ultraviolet de pénétrer dans les couches inférieures de l'atmosphère et d'atteindre par conséquent la surface de la Terre. Toujours est-il que la molécule d'ozone est très instable et se décompose facilement sous l'effet des catalyseurs étrangers présents dans les couches supérieurs de l'atmosphère terrestre.