A un peu plus d'un an de l'élection présidentielle, François Hollande a effectué un certain remaniement du gouvernement de Manuel Valls en y incluant notamment l'ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault au poste de chef de diplomatie, trois écologistes et le président du Parti radical de gauche, rapportent les agences internationales.
"C'est un gouvernement qui doit agir, réformer, avancer", a déclaré le président de la République, soulignant que ce gouvernement avait été "élargi" avec l'entrée d'écologistes, dont il a dit avoir "toujours" souhaité le retour, et du patron du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet.
Dans cette équipe de 38 membres — 18 ministres et 20 secrétaires d'Etat — les ministères de l'Economie, des Finances, de la Défense et de l'Intérieur ne changent pas de gestionnaire, signe d'un souci de stabilité dans une période marquée par les menaces d'attentat et un chômage record.
M.Hollande s'est défendu d'avoir eu pour objectif dans ce remaniement de renforcer sa position pour l'élection présidentielle de 2017.
"Nous sommes à 14 mois de l'élection présidentielle et je vais déjà me mettre en campagne alors que je n'ai pas encore fait tout ce que j'avais à faire?", s'est-il interrogé.
A cette occasion, le chef de l'Etat a réitéré son objectif de faire notamment baisser la courbe du chômage, dont il a fait une condition d'une éventuelle nouvelle candidature.
"Il faut avoir des résultats. Donc ce n'est pas être candidat pour être candidat, ça n'a pas de sens. Il faut être président. Je serai pleinement président jusqu'au bout, pour agir pour le pays", a proclamé le président.