Programmées pour le 26 février, les élections législatives et celles de l'Assemblée des experts (organe spécial qui élit et révoque le Guide de la révolution) se dérouleront en l'absence d'observateurs étrangers, a fait savoir dans un entretien à Sputnik Hossein Sheikholeslam, conseiller du président du Majlis (parlement iranien). Ainsi, les espoirs des trois parlementaires républicains qui rêvaient de voir "la démocratie iranienne en action" sont brisés.
"Nous n'avons pas besoin de quelconques observateurs étrangers lors du prochain scrutin législatif. Nul besoin que des représentants d'autres Etats attestent de l'application des lois iraniennes et observent "la démocratie en action" dans notre pays", a-t-il déclaré, avant de rappeler que la tenue de tout scrutin était une question interne et ne concernait dans ce cas précis que le peuple iranien.
"D'ailleurs, il ne faut pas oublier que les Etats-Unis sont un ennemi du peuple iranien et des idées de la révolution islamique. Nous n'avons pas besoin que les Américains se mêlent des affaires internes de notre Etat", a pointé le conseiller du président du Majlis.
Toutefois, l'Iran a fait comprendre sans équivoque que toute visite des parlementaires américains était exclue.
"La demande de visa pour l'Iran, déposée par les membres du Congrès des Etats-Unis, n'est qu'une tentative de créer un tollé propagandiste", a indiqué le vice-ministre des Affaires étrangères du pays, Majid Takht-Ravanchi, cité par l'agence IRNA.
L'initiative des membres du Congrès américain est "absurde, abusive et ne sera pas approuvée par le Guide suprême du pays", a pour sa part résumé Hossein Sheikholeslam.