"Un grand serviteur de la France traité plus durement qu'un délinquant: une cruelle preuve de l'inversion totale des valeurs", a écrit la présidente du FN Marine Le Pen sur son compte Twitter.
"Oui, je le soutiens, tout à fait", a déclaré sur RTL Florian Philippot, à propos de l'ancien patron de la légion étrangère, pointant un "deux poids, deux mesures assez choquant". "Soit on autorise toutes les manifestations à Calais, soit on les interdit toutes".
"Quelle menace incarne-t-il aujourd'hui? Aucune, on le sait très bien", a argumenté le vice-président du Front national. "En revanche, on est parfois moins sévère, plus laxiste, envers des militants violents, des militants +No border+, des militants qui cassent, des casseurs".
"Je ne suis pas du tout pro-Pegida", a assuré M.Philippot. "En France il y a un parti politique qui lutte contre l'immigration, il s'appelle le Front national".
"Je ne suis pas en faveur de ce mouvement (Pegida), pour autant, c'est curieux, il y a des gens qui organisent l'immigration clandestine, il y a la +Jungle+ à Calais, les Calaisiens vivent un enfer, mais là l'Etat est absent. Et ceux qui protestent contre cet enfer sont arrêtés", a-t-il dénoncé.