"Antonie Chrastecka et Hana Humpalova sont rentrées à la maison en mars 2015 après deux ans en captivité. Le gouvernement a consenti à conclure un accord avec les terroristes", a annoncé l'hebdomadaire tchèque Respekt édité à Prague.
C'était le premier cas où des terroristes ont demandé de payer une rançon pour des citoyens tchèques.
"La discussion n'était pas simple. Néanmoins, personne ne voulant assumer la responsabilité de la mort des jeunes femmes, la décision positive a été prise à l'unanimité", a fait savoir un participant aux négociations. Initialement, les terroristes avaient demandé une rançon d'un montant de 10 millions de dollars.
Fait curieux, une des deux jeunes femmes, Hana Humpalova, a eu du mal à s'adapter de nouveau à la vie dans son pays natal et a même essayé de revenir auprès de ses ravisseurs à l'automne 2015, indiquent les services secrets tchèques. La jeune femme, s'étant pendant sa captivité convertie à l'islam, a été interpellée à la frontière turque et transférée en République tchèque.