"Les membres du Conseil de sécurité ont condamné fermement ce lancement", a déclaré le représentant permanent du Venezuela à l'Onu, Rafael Dario Ramirez Carreno, qui préside l'instance ce mois-ci.
Il a ajouté que le tir représentait une "grave violation des résolutions du Conseil de sécurité", qui interdisent à la Corée du Nord les tests de missiles balistiques.
"Nous veillerons à ce que le Conseil de sécurité impose de sérieuses conséquences", a dit quant à elle l'ambassadrice des Etats-Unis, Samantha Power, citée par Reuters. "Les dernières transgressions de la DPRK (République populaire démocratique de Corée) requièrent de notre part une réponse encore plus ferme".
La Corée du Nord a annoncé dimanche avoir procédé au lancement d'une fusée de longue portée. Une présentatrice de la télévision officielle a annoncé que le tir, ordonné par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, avait permis de "placer avec succès le satellite d'observation de la Terre Kwangmyong 4 en orbite".
Les experts et critiques de la politique nord-coréenne mettent en doute la version officielle et estiment que cet essai a plutôt permis à la Corée du Nord de tester des missiles balistiques intercontinentaux techniquement similaires. Le soi-disant satellite a été lancé depuis le site de Sohae situé sur sa côte occidentale. Peu après son lancement, il a survolé l'espace aérien de la préfecture japonaise d'Okinawa.