Dans le cadre de sa lutte contre les contenus terroristes, depuis la mi-2015, le réseau social Twitter a bloqué plus de 125.000 comptes faisant la promotion du terrorisme, annonce vendredi 5 février le réseau américain dans un message publié sur son blog.
"Rien que depuis le milieu de 2015, nous avons suspendu plus de 125.000 comptes pour avoir menacé ou fait la promotion d'actes terroristes, liés en premier lieu à l'EI", indique-t-il.
Since mid-2015, we have suspended over 125,000 accounts for threatening or promoting terrorist acts. Read more here: https://t.co/FQJeOTtPLz
— Policy (@policy) 5 февраля 2016
Par ailleurs, Twitter a relevé vendredi avoir déjà des règles en place pour décourager la propagande terroriste sur son réseau, mais le réseau souligne avoir intensifié ses efforts ces derniers mois.
"Nous condamnons l'usage de Twitter pour promouvoir le terrorisme, et les règles de Twitter indiquent clairement que ce type de comportement, ou toute menace violente, n'est pas permis sur notre service", annonce le réseau.
Comme beaucoup d'acteurs et d'experts du secteur, Twitter reconnaît toutefois qu'il n'y a "pas d'algorithme magique pour identifier les contenus terroristes sur internet, de telle sorte que les plateformes en ligne mondiales sont obligées de prendre des décisions difficiles, en se basant sur des informations et des lignes directrices limitées", indique l'AFP.
"Malgré ces difficultés, nous continuerons d'appliquer énergiquement nos règles en ce domaine et d'interagir avec les autorités et autres organisations adéquates pour trouver des solutions viables pour éradiquer les contenus terroristes sur internet et promouvoir les discours allant dans le sens inverse", ajoute Twitter.
La Commission européenne avait elle aussi organisé, en fin d'année dernière, un forum visant à "initier un dialogue" entre gouvernements et groupes internet dans la lutte contre la radicalisation et la propagande terroriste. Et plusieurs réunions similaires ont eu lieu en France, où la loi sur l'état d'urgence permet de "bloquer" certaines publications en ligne et où des systèmes de "contre-propagande" ont aussi été évoqués.