Il a condamné le fait que "des hôpitaux étaient touchés, des quartiers de civils étaient touchés", voire que "lorsque des secouristes arrivaient pour extraire des blessés, des bombardiers revenaient et tuaient les personnes en charge de retirer les blessés".
En appelant Moscou à arrêter ses soi-disant crimes, John Kerry aurait oublié que c'étaient les bombardements des forces aériennes américaines qui causaient la mort des civils.
En outre, la coalition dirigée par les États-Unis a touché deux fois l'hôpital de MSF en Afghanistan. La première fois en bombardant l'hôpital dans la ville de Kunduz, le bombardement ayant fait 30 morts et 27 blessés. Et la deuxième fois en écrasant les portes de l'hôpital pour "évaluer l'intégrité structurelle des portes".
Pour sa part, Moscou a réfuté à maintes reprises toute accusation à l'encontre de l'Armée de l'air russe et a demandé à Washington de s'expliquer sur ses accusations selon lesquelles l'aviation russe aurait mené des frappes contre les civils.
Néanmoins, toutes les demandes de la partie russe restent sans réponse, ce qui témoigne pour une énième fois de la guerre médiatique menée par l'Occident contre la Russie.