Ce mécanisme a été utilisé pour faire payer à des clients noirs ou asiatiques davantage pour leurs crédits autos que des Blancs présentant pourtant le même degré de solvabilité, a assuré le Bureau de protection des consommateurs américains (CFPB) qui menait l'enquête avec le Département de la Justice.
En moyenne, l'écart était de 200 dollars pour les Noirs et de 100 dollars pour les autres minorités, selon les autorités qui ont recensé des "milliers" de victimes.
En réparation, cette filiale du géant nippon de l'automobile devra notamment abonder à hauteur de près de 22 millions de dollars un fonds destiné aux clients lésés par ces pratiques.
Dans un communiqué publié sur son site, Toyota Motor Services a nié toute "infraction" et toute discrimination et assuré n'avoir en tant, que prêteur indirect, aucune visibilité sur "la race de ses clients et des demandeurs de crédits".