Ce sondage marque la fin d'un mois orageux du point de vue politique pour la Pologne. La Commission européenne avait lancé le processus d'examen de la situation sur les libertés dans le pays. Le Parlement européen avait tenu une discussion sur les menaces faites aux droits des citoyens polonais, et l'agence Standard & Poor's avait abaissé la note du pays.
Dans cette situation, la décision de la Commission et du Parlement européen sur le contrôle de la situation en Pologne reçoit le même chiffre des partisans et des opposants, 47%.
Parmi les points négatifs essentiels de la présence de la Pologne dans l'Union européenne, les personnes interrogées citent la tendance à imposer la législation européenne à leur pays.
Les Polonais adressent des reproches à Bruxelles sur la question de l'attitude concernant le financement des projets dans l'agriculture. Les sondés estiment que les sommes reçues par la Pologne sont plus modestes que celles octroyées aux pays occidentaux. Les participants du sondage croient également que l'Union européenne les considère comme une force de travail bon marché.
Plus de 41% des personnes interrogées estiment que les décisions de l'Union européenne concernant la Pologne, en particulier celles liées à l'accueil des migrants ou aux problèmes climatiques doivent d'abord être examinées dans le pays, et ensuite être soumises au niveau européen.
Les personnes soutenant les partis Droit et justice et KORWiN sont persuadées que dans les questions concernant la Pologne, les décisions ne doivent être prises que dans le pays, sans aucunes consultations avec Bruxelles. De manière générale, 19% des personnes interrogées partagent cette opinion.
Parmi les avantages présentés par l'Union européenne, les sondés ont souligné les frontières ouvertes entre les Etats, les fonds européens, ainsi que la possibilité de faire des études en dehors de la Pologne.
