"L'Onu devrait annoncer la décision sur la libération du fondateur de Wikileaks, Julian Assange, vendredi", déclare le communiqué.
BREAKING: UN set to announce decision on #Assange's release on Friday; more https://t.co/yIHlDNzabh pic.twitter.com/t75SbpU8Fp
— WikiLeaks (@wikileaks) 2 Fevrier 2016
En septembre 2014, Julian Assange a porté plainte à l'Onu pour la décision de la Suède et du Royaume-Uni sur sa détention illégale.
Ce groupe de travail considère des plaintes portées par des individus contre les autorités étatiques, aussi bien que des demandes des états-accusés, et il détermine la légitimité de la détention de telle ou telle personne.
"Si le GTDA conclut en faveur de Julian Assange, il déclarera que M.Assange est détenu arbitrairement. Dans ce cas-là, le Royaume-Uni et la Suède devraient le libérer immédiatement et lui verser une indemnité", a fait savoir le site justice4assange, qui met en lumière les procédures judiciaires à l'égard des allégations portées contre M. Assange.
Bien qu'un mandat d'arrêt européen ait été délivré le 2 décembre 2010, le fondateur de WikiLeaks n'est toujours pas officiellement mis en examen. Plus de 18 millions de dollars ont déjà été dépensés pour les cordons de police placés autour de l'ambassade d'Equateur, qui guettent la moindre occasion d'arrêter l'intéressé à la demande de Stockholm.
Depuis le 19 juin 2012, Julian Assange est réfugié à la mission diplomatique équatorienne pour éviter son extradition vers la Suède. Le lanceur d'alerte australien craint — non sans raison — d'être réextradé vers les Etats-Unis où il risque une longue peine d'emprisonnement, voire peut-être la peine de mort pour espionnage et publication non autorisée de documents secrets de la diplomatie américaine.