Cependant, cette intervention risquerait d'empêcher la création d'un gouvernement d'unité nationale dans le pays.
Il est d'abord prévu d'envoyer dans la région les forces spéciales du Special Air Service (SAS) britannique pour éliminer les leaders de Daech, puis un millier de soldats pour former les militaires libyens et combattre les contrebandiers qui envoient des migrants en Europe.
Selon les dernières données en date, 3 000 djihadistes retranchés à Syrte, ville natale de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, combattent aujourd'hui en Afrique du Nord. Ils avancent aujourd'hui le long du littoral et plus en profondeur dans le pays pour prendre le contrôle des gisements de Ras Lanouf et de Sidra.
Toutefois, Washington craint qu'une intervention en Libye empêche la constitution d'un gouvernement d'unité nationale. Deux parlements concurrents existent dans le pays depuis 2014, qui s'appuient sur des leaders tribaux et d'anciens rebelles qui ont aidé à renverser Kadhafi en 2011.