"Il s'agit pour la plupart de demandeurs d'asiles déboutés ou en cours de procédure", a précisé Géraldine d'Hoop, responsable des communications de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour la Belgique.
"Il y a eu beaucoup de demandeurs d’asile au mois de septembre, octobre, en provenance d’Irak, surtout de jeunes hommes de Bagdad. Des milliers et des milliers. Maintenant, on voit qu’ils veulent repartir. On a organisé un charter pour la première fois. C’est une primeur européenne, mondiale, explique le secrétaire d'État belge à l'Asile et la Migration Theo Francken. C’est un retour volontaire. Ce ne sont pas des expulsions. Les gens veulent repartir, alors on leur facilite la tâche."
En ce qui concerne la "primeur européenne", le secrétaire d'Etat se trompe. Des charters affrétés spécialement pour rapatrier des migrants ont été plusieurs fois utilisés par la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Suède et plusieurs autres Etats européens. Une clause spéciale relative aux charters à des fins de rapatriement fait partie de la base législative de l'espace Schengen.