L’histoire des familles chinoises déchirées par la politique de l’enfant unique
L’histoire des familles chinoises déchirées par la politique de l’enfant unique
Sputnik Afrique
En octobre, la Chine vient de mettre fin à la politique de l’enfant unique lancée en 1979. Toutefois, pour les couples qui ont perdu leur seul enfant et qui ne... 01.02.2016, Sputnik Afrique
En octobre, la Chine vient de mettre fin à la politique de l’enfant unique lancée en 1979. Toutefois, pour les couples qui ont perdu leur seul enfant et qui ne peuvent plus concevoir et donner naissance en raison de l’âge, la fin de la campagne démographique a provoqué la douleur et des angoisses.
En octobre, la Chine vient de mettre fin à la politique de l’enfant unique lancée en 1979. Toutefois, pour les couples qui ont perdu leur seul enfant et qui ne peuvent plus concevoir et donner naissance en raison de l’âge, la fin de la campagne démographique a provoqué la douleur et des angoisses. Le photographe Kim Kyung-Hoon a pris des photos des familles, pour lesquelles la décision est devenue trop tardive.
En Chine, environ un million de parents ont perdu leur enfant unique. Dans un tel cas, le gouvernement accord une compensation financière. Pourtant, l’argent ne peut pas apaiser la douleur de la perte et n’aidera pas les pères et les mères pendant leur vieillesse, car ils comptent sur l’aide des enfants adultes. Sun Huanpin a 55 ans. En 2013, son fils unique est mort dans un accident de voiture. Leur seule joie aujourd’hui c’est le chien qui était autrefois l’animal de compagnie de leur fils.
Après la mort son fils, Mme Sun a commencé à souffrir d’hypertension et de diabète. Le salaire de son mari et sa pension de retraite ne suffit pas pour les frais médicaux. Le couple a commencé à utiliser les économies misent de côté pour le mariage de leur fils. La femme était enceinte de son deuxième enfant, mais elle a dû avorter.
Mme Sun montre un document de son fils défunt «le certificat d’honneur des parents d’enfant inique». Sur le document il est inscrit aussi le slogan de la campagne démographique: «au nom de la révolution, un seul enfant».
L’adoption d’une fille a privé Mme Peiyao de subventions versées par l’Etat pour les parents qui ont perdu leur unique héritier. La vielle femme reçoit une retraite et fait de petits boulots.
Gao Zhao de 56 ans montre le bracelet de son fils décédé. Il est né en 1984 et décédé en 2014. Selon elle, le gouvernement verse mensuellement aux parents qui ont perdu leur inique enfant 680 yuan, soit environ 106 dollars.
Quand Mme Weinlan s’est retrouvée dans l’hôpital suite à un accident de voiture, les médecins ont refusé de l’opérer parce qu’elle n’avait pas de fils qui pourrait signer un consentement pour une intervention chirurgicale.
Ching Tsui et son mari ont tous les deux 56 ans. La famille s’est retrouvée dans un état «désespérée» lorsque leur fils unique a été tué dans un accident de voiture.
Le mari de Ching s’est adressé au gouvernement chinois avec une pétition dans laquelle il a appelé de soutenir d’avantage les parents qui ont perdu leur enfant unique, à la fois financièrement et psychologiquement.
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