En octobre, la Chine vient de mettre fin à la politique de l’enfant unique lancée en 1979. Toutefois, pour les couples qui ont perdu leur seul enfant et qui ne peuvent plus concevoir et donner naissance en raison de l’âge, la fin de la campagne démographique a provoqué la douleur et des angoisses. Le photographe Kim Kyung-Hoon a pris des photos des familles, pour lesquelles la décision est devenue trop tardive.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonEn Chine, environ un million de parents ont perdu leur enfant unique. Dans un tel cas, le gouvernement accord une compensation financière. Pourtant, l’argent ne peut pas apaiser la douleur de la perte et n’aidera pas les pères et les mères pendant leur vieillesse, car ils comptent sur l’aide des enfants adultes.
Sun Huanpin a 55 ans. En 2013, son fils unique est mort dans un accident de voiture. Leur seule joie aujourd’hui c’est le chien qui était autrefois l’animal de compagnie de leur fils.
Sun Huanpin a 55 ans. En 2013, son fils unique est mort dans un accident de voiture. Leur seule joie aujourd’hui c’est le chien qui était autrefois l’animal de compagnie de leur fils.
En Chine, environ un million de parents ont perdu leur enfant unique. Dans un tel cas, le gouvernement accord une compensation financière. Pourtant, l’argent ne peut pas apaiser la douleur de la perte et n’aidera pas les pères et les mères pendant leur vieillesse, car ils comptent sur l’aide des enfants adultes.
Sun Huanpin a 55 ans. En 2013, son fils unique est mort dans un accident de voiture. Leur seule joie aujourd’hui c’est le chien qui était autrefois l’animal de compagnie de leur fils.
Sun Huanpin a 55 ans. En 2013, son fils unique est mort dans un accident de voiture. Leur seule joie aujourd’hui c’est le chien qui était autrefois l’animal de compagnie de leur fils.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonAprès la mort son fils, Mme Sun a commencé à souffrir d’hypertension et de diabète. Le salaire de son mari et sa pension de retraite ne suffit pas pour les frais médicaux. Le couple a commencé à utiliser les économies misent de côté pour le mariage de leur fils. La femme était enceinte de son deuxième enfant, mais elle a dû avorter.
Après la mort son fils, Mme Sun a commencé à souffrir d’hypertension et de diabète. Le salaire de son mari et sa pension de retraite ne suffit pas pour les frais médicaux. Le couple a commencé à utiliser les économies misent de côté pour le mariage de leur fils. La femme était enceinte de son deuxième enfant, mais elle a dû avorter.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonMme Sun montre un document de son fils défunt «le certificat d’honneur des parents d’enfant inique». Sur le document il est inscrit aussi le slogan de la campagne démographique: «au nom de la révolution, un seul enfant».
Mme Sun montre un document de son fils défunt «le certificat d’honneur des parents d’enfant inique». Sur le document il est inscrit aussi le slogan de la campagne démographique: «au nom de la révolution, un seul enfant».
© REUTERS / Kim Kyung-HoonHuang Peiyao de 54 ans joue avec sa fille adoptive. Son fils est né en 1985 et décédé dans un accident de voiture en 2011.
Huang Peiyao de 54 ans joue avec sa fille adoptive. Son fils est né en 1985 et décédé dans un accident de voiture en 2011.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonMme Peiyao montre une photo de son fils défunt. Peu de temps après sa mort, elle a adopté une fille.
Mme Peiyao montre une photo de son fils défunt. Peu de temps après sa mort, elle a adopté une fille.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonL’adoption d’une fille a privé Mme Peiyao de subventions versées par l’Etat pour les parents qui ont perdu leur unique héritier. La vielle femme reçoit une retraite et fait de petits boulots.
L’adoption d’une fille a privé Mme Peiyao de subventions versées par l’Etat pour les parents qui ont perdu leur unique héritier. La vielle femme reçoit une retraite et fait de petits boulots.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonLe fils de Jiang Weimao et Zhang Insu né en 1984 est mort d’un diabète en 2010.
Le fils de Jiang Weimao et Zhang Insu né en 1984 est mort d’un diabète en 2010.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonLes deux personnes âgées habitent avec leurs parents. Les soins de leur fils les ont forcés à s'endetter.
Les deux personnes âgées habitent avec leurs parents. Les soins de leur fils les ont forcés à s'endetter.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonActuellement, la seule source de revenu de Jiang Weimao et Zhang Insu – la pension qui ne suffise pas à couvrir les frais médicaux.
Actuellement, la seule source de revenu de Jiang Weimao et Zhang Insu – la pension qui ne suffise pas à couvrir les frais médicaux.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonGao Zhao de 56 ans montre le bracelet de son fils décédé. Il est né en 1984 et décédé en 2014. Selon elle, le gouvernement verse mensuellement aux parents qui ont perdu leur inique enfant 680 yuan, soit environ 106 dollars.
Gao Zhao de 56 ans montre le bracelet de son fils décédé. Il est né en 1984 et décédé en 2014. Selon elle, le gouvernement verse mensuellement aux parents qui ont perdu leur inique enfant 680 yuan, soit environ 106 dollars.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonTsui Weinlan a 53 ans, son fils adulte tomba malade et mourut en 2014.
Tsui Weinlan a 53 ans, son fils adulte tomba malade et mourut en 2014.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonQuand Mme Weinlan s’est retrouvée dans l’hôpital suite à un accident de voiture, les médecins ont refusé de l’opérer parce qu’elle n’avait pas de fils qui pourrait signer un consentement pour une intervention chirurgicale.
Quand Mme Weinlan s’est retrouvée dans l’hôpital suite à un accident de voiture, les médecins ont refusé de l’opérer parce qu’elle n’avait pas de fils qui pourrait signer un consentement pour une intervention chirurgicale.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonLe profil de Tsui Weinlan sur le fond des photos de son fils.
Le profil de Tsui Weinlan sur le fond des photos de son fils.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonChing Tsui et son mari ont tous les deux 56 ans. La famille s’est retrouvée dans un état «désespérée» lorsque leur fils unique a été tué dans un accident de voiture.
Ching Tsui et son mari ont tous les deux 56 ans. La famille s’est retrouvée dans un état «désespérée» lorsque leur fils unique a été tué dans un accident de voiture.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonL’époux console sa femme sur la tombe de leur fils.
L’époux console sa femme sur la tombe de leur fils.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonEn Chine, il existe la tradition d’apporter de la nourriture sur les tombes.
En Chine, il existe la tradition d’apporter de la nourriture sur les tombes.
© REUTERS / Kim Kyung-HoonLe mari de Ching s’est adressé au gouvernement chinois avec une pétition dans laquelle il a appelé de soutenir d’avantage les parents qui ont perdu leur enfant unique, à la fois financièrement et psychologiquement.
Le mari de Ching s’est adressé au gouvernement chinois avec une pétition dans laquelle il a appelé de soutenir d’avantage les parents qui ont perdu leur enfant unique, à la fois financièrement et psychologiquement.