Caracas, capitale de Venezuela, est la ville la plus violente du monde, rapporte le quotidien britannique The Telegraph citant une étude réalisée par le Conseil citoyen mexicain pour la sécurité publique.
New @CCSPJP research reveals the most violent cities worldwide https://t.co/dGiSF7KlUB pic.twitter.com/1wn78rFlmq
— Statista (@StatistaCharts) 28 января 2016
En 2015, environ 4.000 personnes y ont été tuées. Le chiffre est d'autant plus effrayant que la population de la capitale compte 3,3 millions d'habitants, le taux de criminalité s'élevant donc à 120 pour 100.000. Viennent ensuite San Pedro Sula (Honduras), San-Salvador (Salvador) et Acapulco (Mexique).
Pour établir ce funeste classement, les experts ont analysé les taux d'homicides des villes de plus de 300.000 habitants et en sont arrivés à un sinistre constat: la plupart des agglomérations criminelles se trouvent en Amérique latine, où prospèrent le trafic de drogue, la corruption et les groupes criminels ultraviolents.
21/50 of the world's most violent cities are in Brazil. pic.twitter.com/p4SK3uHBdE
— RFE/RL (@RFERL) 28 января 2016
Alors que 21 des 50 villes les plus violentes sont situées au Brésil, les États-Unis sont en bonne place dans le classement. On y trouve Saint-Louis avec 59.23 crimes pour 100.000 habitants, Baltimore, devenu le théâtre de violentes émeutes après la mort de Freddie Gray, un habitant noir de la ville abattu par la police, ainsi que Detroit et la Nouvelle-Orléans.
World's 50 most violent cities revealed, and 21 of them are in Brazil https://t.co/cCJiuppZ4U pic.twitter.com/dNvIRZPOE5
— TradCatKnight (@TradCatKnight) 29 января 2016
Parmi les agglomérations situées en dehors des deux Amériques, le palmarès cite les villes sud-africaines telles que Le Cap (9e dans la liste des plus violentes), Durban, la métropole de la baie Nelson Mandela, Johannesburg et Kingston, capitale de la Jamaïque.
La liste exclut les villes situées dans des zones de conflit ainsi que celles dont les données sont indisponibles, ce qui explique pourquoi de nombreux points chauds du globe n'y apparaissent pas.