Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars prenait 21 cents, à 33,43 dollars, aux environs de 03h15 GMT.
Le marché est plombé depuis la mi-2014 par le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Opep ou en Russie, et il a glissé encore plus avant depuis la fin 2015.
Mais le pétrole remonte depuis quelques jours, dans l'espoir d'assister à des mesures de limitation de l'excès d'offre.
Les attentes d'un tel accord entre Moscou et le cartel se sont en effet intensifiées après que le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak, a annoncé que son pays était prêt à participer à une réunion extraordinaire en février avec l'Opep en vue d'une possible "coordination" face à l'effondrement des cours.
"Pour le moment, les ministres du pétrole de l'Opep n'ont pas été en mesure de confirmer cette réunion, dont la tenue dépendra peut-être de la motivation saoudienne à changer d'attitude", a prévenu Tim Evans, de Citi, tout en estimant que Ryad pourrait s'adoucir face au pas en avant de la Russie.
Les analystes ne sont pas enclins cependant à tabler sur une baisse conséquente.
Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour, a estimé que la hausse actuelle vient plus d'un affaiblissement du dollar —signe positif pour les marchés pétroliers car le baril de brut est libellé en billets verts.
Jeudi à la clôture, le WTI a pris 92 cents à 33,22 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir gagné quelque deux dollars lors des deux précédentes séances.
A Londres, le Brent a avancé de 79 cents à 33,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), ralentissant toutefois nettement après avoir dépassé les 35 dollars.