Le milliardaire George Soros, qui est depuis des années le principal sponsor de Human Rights Watch (HRW), utilise les ONG qu'il finance pour promouvoir ses intérêts économiques, politiques et culturels, estiment des experts américains.
"Toute organisation à but non lucratif qui accepte des contributions volontaires peut être soumise à l'influence de ses sponsors. HRW ne diffère pas des autres organisations à but non lucratif", a indiqué à Sputnik le directeur du Centre de la paix et de la liberté de l'Institut indépendant (Etats-Unis) Ivan Eland.
"Le soutien de M. Soros en matière de légalisation des drogues est une partie de sa notion folle de "société ouverte", il utilise son large réseau d'ONG pour déstabiliser les régimes qui, selon lui, sont en contradiction avec la "société ouverte" libérale de l'Occident", a déclaré M. Steinberg.
"Toutes ses œuvres de charité, ce sont des révolutions colorées, le renversement de régimes et la culture des drogues", met en garde le politologue.
Selon Sputnik, les investissements directs de George Soros dans Human Rights Watch se sont chiffrés à environ 100 millions de dollars depuis 2010.
Human Rights Watch est une organisation non gouvernementale qui s'occupe de monitorage, d'enquêtes et de documentation en matière de violations des droits de l'homme dans plus de 70 pays. Son QG se trouve aux Etats-Unis. Selon les déclarations officielles, l'ONG n'accepte pas de soutien financier de la part de structures gouvernementales.
Les ONG créées par George Soros, à savoir Open Society et Assistance, ont été jugées "indésirables en Russie" par une décision de la justice russe en novembre 2015.