"Il existe une option démocratique: les élections. L'option non démocratique, c'est la kalachnikov", a répondu Milos Zeman à la question de savoir comment se débarrasser de Bohuslav Sobotka. Ce dernier a immédiatement répliqué que ces propos avaient terrorisé sa famille et ses amis.
Ce dernier est vivement critiqué dans son pays en raison de sa position favorable à l'accueil des migrants. Le président, au contraire, est hostile à la migration: il est persuadé que l'intégration des musulmans dans la société européenne est impossible.
Prié de commenter les propos de Milos Zeman, le porte-parole présidentiel Jiří Ovčáček a fait savoir que le chef de l'Etat n'avait pas appelé à tuer qui que ce soit. Selon lui, la déclaration concernant la kalachnikov "n'était rien d'autre qu'une hyperbole".
Selon lui, Milos Zeman n'a menacé personne.
"Il n'a fait que rappeler une chose évidente, à savoir qu'il n'existe qu'une seule alternative au changement de pouvoir démocratique: l'exécution extrajudiciaire. N'a-t-il pas raison?", a conclu l'expert.