Après avoir attaqué le site du Parti Socialiste mardi, les Anonymous auraient aujourd’hui mis la barre plus haut et bloqué les sites du Sénat et de l'Assemblée nationale.
Ce mercredi, en fin de matinée, le site des députés s’est retrouvé temporairement inaccessible, l'information ayant tout de suite été relayée sur le compte Twitter de l'Assemblée nationale.
Notre site est actuellement indisponible. Nos équipes travaillent à rétablir le service au + vite. Désolé pour cet incident. #DirectAn
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 27 января 2016
Les experts affirment qu'une attaque DDoS serait à l'origine de la panne. Les hacktivistes ont inondé le site de connexions jusqu’à le rendre invalide, au moment même où la commission des lois commençait ses auditions sur le projet de réforme constitutionnelle.
Le site du Sénat et celui de Pôle emploi auraient également été visés, mais ne sont pas tombés.
Hier, les Anonymous avaient revendiqué une attaque similaire contre le site du Parti socialiste. Comme à l’accoutumée, les hacktivistes ont posté une vidéo sur Youtube dans laquelle ils se prononcent contre l'état d'urgence décrété en France, dénonçant "l'atteinte à la vie privée que pratique l'Etat français à l'égard de ses citoyens ". Ils se prononcent également contre les "perquisitions et arrestations non-fondées ", évoquant notamment le cas des "opposants écologistes" qui "n'ont rien à voir avec les terroristes".
Selon les Anonymous, l'état d'urgence en France n'est qu'une "excuse pour nous tromper, pour mieux nous surveiller, nous endormir et nous contrôler".
Les hacktivistes affirment être apolitiques et expliquent qu’ils ont visé le site "du Parti socialiste car il est le parti du dictateur Hollande". Pourtant, les Anonymous semblent ne pas avoir tenu leurs promesses.
La vidéo publiée par le groupe fait mention "d'autres actions" à venir. Qui sera la prochaine cible?