"Ce n'est pas de l'argent de poche, c'est de l'argent destiné aux projets", a-t-elle insisté, "ce n'est pas de l'argent qui ira dans les mains du gouvernement turc, c'est de l'argent destiné aux projets pour les réfugiés".
Mais cet accord tarde à produire des effets, des milliers de migrants continuant chaque jour à tenter la traversée périlleuse entre les côtes turques et les îles grecques, porte d'entrée dans l'UE, malgré les mauvaises conditions météo hivernales.
"Nous ne le prenons pas personnellement. Mais le moindre retard affecte la vie quotidienne des réfugiés, leur scolarisation et leur situation médicale", a lancé M. Cavusoglu.
La Turquie accueille à elle seule plus de 2,2 millions de Syriens qui ont fui la guerre civile dans leur pays.