Cette mesure s'inscrit selon le ministère dans le cadre de la lutte contre "les attaques culturelles occidentales", rapporte le journal britannique The Telegraph citant une interview accordée par le responsable du secteur de l'édition au sein du ministère de la Culture, Mohammad Selgi, au mensuel local Shiraze.
"Lorsque de nouveaux livres nous sont soumis, nous les lisons d'abord pour s'assurer qu'ils font la promotion de la Révolution islamique et qu'ils luttent contre les attaques culturelles de l'Occident", raconte l'officiel.
Ainsi, les mots comme le vin ou des noms d'animaux de pays étrangers, "ainsi que les noms de certains présidents sont interdits par ces nouvelles dispositions de la loi", explique-t-il.
Selon Mohammad Selgi, il s'agit d'une "demande expresse" de l'ayatollah Ali Khamenei. Les éditeurs sont quant à eux invités à transmettre aux autorités les fichiers PDF des livres qu'ils souhaitent publier.
"Les livres déjà publiés feront l'objet d'un réexamen pour s'assurer qu'ils ne contreviennent pas à la loi", précise M.Selgi.
D'après un communiqué diffusé par le ministre iranien de la Culture le 16 janvier, 8.000 livres ont été publiés en Iran en 2015.