Les Kurdes syriens, qui sont déjà devenus une partie intégrante du processus de la résolution de la crise, participent de façon active dans la lutte antiterroriste. Ce fait est reconnu non seulement par l'Organisation des nations unies (Onu) et la Russie, mais même par les Etats-Unis qui soutiennent les Kurdes discrètement.
Selon une source à l'Onu citée par Foreign Policy, la Turquie refuse catégoriquement de mener des négociations avec le Parti de l'union démocratique, c'est pourquoi Joe Biden, vice-président américain, se rend à Ankara afin d'essayer de persuader les autorités turques de changer leur position.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a pour sa part l'intention de discuter avec les dirigeants saoudiens et les chefs de l'opposition syrienne à Riyad pour les persuader de ne pas refuser de participer aux négociations, si l'Onu invite les représentants de leurs rivaux dans l'opposition syrienne.
La position de l'Onu est claire: le processus du règlement syrien doit être réalisé avec la participation de toutes les parties prenantes du conflit. Le chef du parti kurde Saleh Mouslim avait déjà exprimé son soutien à cette position. Selon lui, si les Kurdes ne sont pas représentés aux négociations de Genève, ces dernières n'auront aucun résultat.