"Dans le règlement du conflit syrien, il importe de concentrer ses efforts sur deux tâches", a déclaré M.Gentiloni, dans un entretien au journal Avvenire. "Premièrement, il faut convaincre le gouvernement de Bachar el-Assad d'ouvrir des couloirs humanitaires et, deuxièmement, parvenir à un cessez-le-feu lors des négociations à Genève".
Si les négociations s'ouvrent, la tâche de mettre un terme au conflit vers la fin 2016 devient réalisable, a-t-il poursuivi.
"Les pourparlers ne commenceront pas demain (le 25 janvier, ndlr), car ils ont été ajournés de quelques jours. Mais s'ils s'ouvrent tout de même, l'objectif de mettre fin à la guerre en Syrie vers la fin de l'année ne sera plus irréalisable".
D'après M.Gentiloni, les négociations à Genève ne peuvent pas échouer car finalement les parties prenantes ont accepté la vision italienne. Concrètement, l'Italie, son gouvernement, sa société civile et son Eglise ont toujours été d'avis que la solution militaire au conflit n'était qu'une illusion, a expliqué le chef de la diplomatie italienne.
Le secrétaire d'Etat des Etats-Unis John Kerry a affirmé le 23 janvier que le début des négociations sur la Syrie n'était pas encore fixé et que les parties étaient toujours en train d'en discuter.