Idéalement, les Etats-Unis comptent résoudre la crise syrienne par la voie politique. Mais, si la solution politique s'avère être impossible, les USA et la Turquie "sont prêts à recourir à une opération militaire pour vaincre Daech", a déclaré M.Biden lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le chef du gouvernement turc.
Par la suite, la Maison blanche a expliqué que le vice-président parlait exclusivement de la lutte contre le groupe terroriste Etat islamique (Daech).
Les homologues turc et américain ont d'ailleurs discuté de l'appui éventuel aux sunnites hostiles aux président Bachar el-Assad de la part de l'Otan. Le vice-président américain a souligné également qu'il considérait le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) comme une menace envers la Turquie.
Le 22 janvier, le ministre américain de la Défense Ashton Carter a déclaré qu'une opération terrestre aurait lieu dans le cadre de la lutte contre Daech en Irak et en Syrie. Plus précisément, un contingent américain devrait être déployé à Mossoul et à Raqqa, les fiefs de Daech respectivement en Irak et en Syrie.
Dans les deux semaines qui arrivent, M.Carter entend rencontrer les ministres de la Défense des pays qui ne luttent contre l'EI que "sur le papier". Selon lui, les Etats-Unis souhaitent devenir un acteur plus actif dans le règlement de la crise syrienne.