C'est justement à leur intention d'éviter les pertes parmi la population civile que les dirigeants américains se référaient afin de justifier leur refus de bombarder des cibles de Daech lui servant de sources de revenu, y compris des convois transportant le pétrole de contrebande de Syrie et d'Irak.
Les enquêtes sur les cas de morts de civils suite aux frappes aériennes en Irak et en Syrie s'avèrent extrêmement difficiles ou parfois impossible. Cela est dû au fait que ni les enquêteurs du Pentagone, ni les observateurs indépendants ne peuvent, au lendemain des frappes, avoir un accès sûr, au sol, en vue d'évaluer l'ampleur des dégâts humains sur les sites ayant été bombardés.
Depuis le début de l'opération militaire américaine contre l'Etat Islamique, qui remonte au juin 2014, les forces armées US ont effectué 7.500 frappes au total sur les positions de Daech.