Les militaires continueront à patrouiller dans les rues, les installations diplomatiques et gouvernementales ainsi que les lieux de rassemblement à Anvers et à Bruxelles dans le cadre de la menace terroriste, rapporte l'agence Belga.
Depuis un an, les mesures de sécurité d'urgence ont coûté 18 millions d'euros à la Belgique: l'alimentation et l'hébergement des militaires ont coûté 15 millions et trois autres millions ont été dépensés pour leur rémunération.
Selon la police, le taux de criminalité dans les zones surveillées par l'armée, a notablement diminué. Actuellement, environ 500 soldats patrouillent les rues des villes belges.
Le niveau de menace terroriste en Belgique a été rehaussé du second (menace peu probable) au troisième niveau au lendemain des attaques terroristes à Paris le 13 novembre. Une semaine plus tard, Bruxelles a appliqué le quatrième niveau d'alerte maximal (menace grave et imminente). A l'époque, les autorités avaient annoncé avoir une information sur la préparation d'attaques à Bruxelles similaires aux attentats de Paris.
La Belgique garde actuellement le niveau de la menace terroriste grave (niveau 3), qui prévoit des mesures de sécurité spéciales et l'intensification de la surveillance des rues et des lieux de rassemblement par la police et par les militaires.