Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Joubeir a soutenu la légitimité de l'exécution du haut dignitaire chiite Nimr al-Nimr, l'accusant d'avoir été un terroriste n'ayant aucun rapport avec la religion, selon son interview accordé à CNN.
"Nimr al-Nimr était un terroriste et pas un chercheur religieux", a martelé le ministre dans une interview à la CNN.
Selon lui, al-Nimr "recrutait, justifiait, finançait, équipait (les terroristes), conspirait et participait à des attentats qui ont fait des morts parmi les forces de sécurité".
L'exécution d’al-Nimr aux côtés de 46 condamnés pour terrorisme le 2 janvier en Arabie saoudite a provoqué la colère de Téhéran et des chiites du Proche-Orient. Plusieurs missions diplomatiques saoudiennes en Iran ont été attaquées par des manifestants chiites.
Riyad a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran. Dans le sillage de l'Arabie saoudite, Bahreïn, la Somalie, le Soudan et Djibouti ont également rompu avec l'Iran. Les Emirats arabes unis ont pour leur part décidé de réduire leurs relations diplomatiques avec Téhéran alors que le Koweït et le Qatar ont rappelé leurs ambassadeurs.