L'ex-secrétaire d'Etat américaine et candidate au poste présidentiel Hillary Clinton n'exclut pas un nouveau "redémarrage" des relations avec la Russie, qui serait selon elle conditionné aux intérêts des Etats-Unis.
"Cela dépendra de ce que j'en obtiendrai", a déclaré l'ex-secrétaire d'Etat américaine, après qu’un journaliste lui a demandé si elle était prête à appuyer de nouveau sur le bouton de "redémarrage", comme elle l'avait fait en 2009.
Evoquant ses relations avec le président russe Vladimir Poutine, la candidate au poste présidentiel américaine les a qualifiées d'intéressantes et respectueuses.
En septembre 2015, Mme Clinton a avoué qu'elle appréciait une qualité du chef de l'Etat russe.
"Poutine n'a pas beaucoup de qualités qui suscitent mon admiration, mais le fait qu'il soit capable de se lever et de dire:+Je serai votre prochain président+ est assez attractif", a-t-elle déclaré à l'Institut Brookings à Washington.