Les discussions de Genève, censées relancer les relations entre le gouvernement et l'opposition syriens, auront lieu le 25 janvier prochain et seront axées sur la lutte contre les djihadistes de Daech.
C'est dans l'armée syrienne que le colonel a commencé sa carrière militaire. Quand la guerre civile a éclaté, Talal Silo a rejoint l'Armée syrienne libre avant de passer dans les rangs des Forces démocratiques syriennes, où il combat actuellement l'Etat islamique.
"Malheureusement, aussitôt après le début de la révolution, les groupes radicaux islamistes en ont profité. Aujourd'hui, dans les rangs de l'opposition, la confrontation s'aggrave entre Forces démocratiques syriennes et extrémistes. Ainsi, il n'y a pas d'unité ni d'autorité ferme, même dans l'opposition. La situation est devenue incontrôlable", raconte-t-il.
"L'ennemi de mon ennemi est mon ami" est un proverbe qui guide les Forces démocratiques syriennes. A leur tour, elles approuvent les attaques aériennes russes contre Daech et se disent prêtes à collaborer.
"En ce qui concerne les raids aériens russes, si leur objectif principal est de vaincre les terroristes, nous les approuvons. Nous luttons du même côté. Nous croyons que les actions militaires russes apportent un appui à nos troupes", indique le colonel.
En dépit du fait que les Forces démocratiques syriennes font partie de l'opposition syrienne, elles ne luttent pas contre Bachar el-Assad. Leur ennemi, Daech, menace la sécurité du pays et du monde entier.
"Les Forces démocratiques syriennes ont été créées pour combattre Daech. Nous pensons que ce groupe terroriste constitue une menace plus grave pour la Syrie que son gouvernement. Dans l'avenir, quand nous aurons défait l'EI, nous souhaitons que le système multipartite soit rétabli", explique M.Silo.