C'est ainsi que la science moderne a permis de retracer avec une étonnante précision les derniers instants de ce petit homme de 45 ans mesurant 1,60 m pour 43 kilos, abattu d'une flèche dans le dos alors qu'il arpentait les sentiers alpins.
Or il s'avère que la mère d'Ötzi appartenait à une population peu nombreuse et close, complètement disparue à notre époque, lit-on dans le magazine Scientific Report. Cette population n'a jamais quitté les montagnes et ne se mélangeait pas avec les autres habitants d'Europe centrale.
De même, précédemment, une équipe de chercheurs de l’Institut de médecine légale de l’Université médicale d’Innsbruck est parvenue à trouver des habitants du Tyrol et de la Sardaigne susceptibles de présenter une proximité génétique avec l'homme des glaces par sa ligne paternelle. Comme la momie, ces derniers présentaient une mutation génétique rare sur le chromosome Y appelé G-L91. Cela ne fait forcément de ces Tyroliens des descendants directs d'Ötzi, mais on croit qu'ils pourraient avoir des ancêtres communs.
En effet "grâce aux millions de séquences analysées, il a été possible de mettre en évidence l’appartenance d’Ötzi à un très ancien fond de population".