La raison de cette augmentation est la multiplication des attaques contre les femmes allemandes commises par des réfugiés, il s'agit, notamment, des violences de la Saint-Sylvestre à Cologne, rapporte l'hebdomadaires allemand Focus.
Plus de un sur deux (60%) des personnes interrogées pensent que l'Allemagne ne peut faire face à la crise migratoire, 48% de la population a également déclaré avoir peur des réfugiés, indique Focus.
Le sondage de la chaîne allemande ZDF Politbarometer relève des résultats encore plus sévères: 56% des Allemands pensent que les actions de Mme Merkel sur la question des migrants sont "mauvaises", et seuls 39% jugent le travail de la chancelière comme "bon". La tendance est au pessimisme, ne serait-ce qu'en décembre ces chiffres ne dépassaient pas les niveaux respectifs de 49% et 47%.
Laut #Politbarometer ist die Mehrheit unzufrieden mit der Asylpolitik von Kanzlerin Merkel: https://t.co/OfcYZIox4u pic.twitter.com/jKMUml8xrB
— ZDF (@ZDF) January 15, 2016
La chaîne allemande a aussi montré que la plupart des allemands (70%, contre 62% en octobre) sont certains que l'afflux croissant des migrants apportera le désordre dans la société, en déclarant que la criminalité va augmenter.
La raison d'une telle hausse de scepticisme dans la population est liée aux agressions sexuelles massives commises lors des festivités du Nouvel An à Cologne principalement par des migrants d'Afrique du nord.
Après ces incidents inédits, la chancelière a promis de réduire au minimum les conséquences négatives de cette crise, notamment de diminuer le nombre de migrants arrivant dans le pays, en renforçant les mesures législatives et en prônant des mesures européennes et internationales.
Toutefois, l'Office des migrations et des réfugiés de l'Allemagne affiche la tendance contraire: les réfugiés continuent d'arriver en masse. En deux semaines, 51.395 demandes d'asile ont été enregistrées par les autorités, a indiqué le journal allemand Bild.
La chancelière allemande, Angela Merkel, n'a cessé d'appeler le peuple allemand à la responsabilité morale d'accueillir des réfugiés en détresse fuyant la guerre ou la terreur en répétant depuis des mois: "Nous y arriverons". Mais, apparemment, les Allemands ne partagent pas cette croyance de Mme Merkel.