Dans son entretien à l'agence Bloomberg, l'expert a précisé que pour y parvenir la Russie devrait développer son économie de telle sorte que les recettes ne dépendent pas autant du marché pétrolier. Selon M.Mobius, "à quelque chose malheur est bon".
Il constate un potentiel considérable dans la quasi-totalité des secteurs du marché russe. Selon lui le cours des actions des entreprises russes est sous-estimé et le facteur majeur de la croissance du marché des valeurs russe réside dans les investissements étrangers. Ces deux dernières années, leur rentabilité a sensiblement baissé en raison des sanctions antirusses.
"Tant que les sanctions resteront en vigueur, la prévision sur le marché des valeurs russe ne pourra pas être positive", estime Mark Mobius.
Les cours mondiaux du pétrole sont en chute libre depuis le milieu de 2014. Le budget fédéral de la Russie pour 2015 a été calculé avec un baril de pétrole à 96 dollars. Dans le budget pour 2016, le cours de 50 dollars pour le baril de pétrole a été pris en compte. Le 13 janvier le baril de Brent a chuté au-dessous de 30 dollars. Sur cette toile de fond, le ministère russe des Finances a annoncé qu'il était en train de préparer une correction du budget pour 2016.