Intervenant en direct à la télévision d'Etat, l'amiral Ali Fadavi, commandant des forces navales des Gardiens de la révolution, a affirmé que le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait contacté le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif "pour demander la libération des marins".
"M. Zarif a eu une position très ferme en précisant que les marins se trouvaient dans les eaux territoriales de l'Iran et qu'il fallait que les Etats-Unis présentent des excuses. Ce processus a eu lieu et cela ne prendra pas beaucoup de temps. Les forces navales des Gardiens de la révolution attendent les ordres pour les appliquer", a déclaré M. Fadavi.
Dans la nuit, les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique, avaient confirmé l'interception des deux bateaux américains.
Le communiqué précisait que "les dix marins, neuf hommes et une femme, ont été emmenés dans un lieu sûr" et qu'au moment de leur interception le porte-avion américain Trumann et le porte-avion français Charles de Gaulle se trouvaient dans la zone mais "dans les eaux internationales".
Selon l'agence Fars, considérée comme proche des Gardiens de la révolution, les deux bateaux de guerre américains étaient entrés de "deux kilomètres à l'intérieur des eaux territoriales iraniennes et leurs appareils GPS le confirment".