M.Ammar appelle les juifs "à enlever la kippa dans cette période trouble, jusqu'à des jours meilleurs".
Face à l'agression à la machette d'un professeur juif à Marseille, "on est obligé de se cacher un petit peu", a estimé le président du Consistoire, qui dit n'avoir "pas le choix".
"Aujourd'hui, devant la gravité des évènements (…) il faut prendre des décisions exceptionnelles, et, pour moi, la vie est plus sacrée que tout autre critère", a jugé le président du Consistoire israélite.
"Malheureusement pour nous, on est ciblés: dès qu'on est identifiés, qu'on est juifs, on peut être agressés et même risquer la mort. Là, on a franchi un pas d'une extrême gravité", a-t-il ajouté.
Le gouvernement fait "tout pour nous assurer le maximum de protection", a poursuit Zvi Ammar, mais "on ne peut pas demander plus. On ne va pas mettre un policier, un gendarme ou un militaire derrière chaque juif", a-t-il conclu cité par France TV.
A l'heure actuelle, Marseille est la deuxième communauté juive en France après celle de Paris et de la région parisienne. Elle compte 70.000 membres sur une population de 855.000 habitants.