L'assaillant d'un commissariat dans le XVIII arrondissement de la capitale française s’appelait Tarek Belgacem, rapportent mardi les médias internationaux.
Les autorités allemandes ont indiqué que l'homme en question vivait dans un foyer de demandeurs d'asile à Recklinghausen, dans la Ruhr (ouest de l'Allemagne) et qu'il avait voyagé à travers l'Europe depuis 2011. D'après la police allemande, il avait antérieurement été arrêté à Cologne pour agressions sexuelles contre des femmes dans une boîte de nuit.
Selon le ministre allemand de l'Intérieur Thomas de Maizière, cet individu aux multiples identités avait un "passé criminel".
D'origine tunisienne, Tarek Belgacem était connu des services de police français, allemands et luxembourgeois. Il avait participé à un vol avec violence au Luxembourg et avait commis d'autres délits en Allemagne, où il avait donné au moins sept identités différentes.
Le terroriste a été finalement tué jeudi dernier après être arrivé en courant vers des policiers en faction devant un commissariat parisien, en brandissant un hachoir de boucher et muni d'un dispositif explosif qui s'est avéré factice. Il portait également une revendication djihadiste.
Selon l'hebdomadaire allemand Welt am Sonntag, "l'homme aurait peint un symbole de l'organisation djihadiste Etat islamique (EI, Daech) sur un mur du foyer de Recklingshausen. Le magazine Spiegel dit qu'il aurait posé dans le centre avec un drapeau de l'organisation, ce qui aurait amené les autorités locales à le classer comme potentiellement dangereux.
Le directeur de la police judiciaire de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Uwe Jacob, a rappelé que le jeune homme avait "perpétré une série d'infractions, notamment dans des affaires de drogue, de coups et blessures ou de non-respect de la législation sur les armes. Il avait même été emprisonné pendant un mois.
En Allemagne, Tarek Belgacem était connu sous sept identités différentes, se présentant parfois comme Syrien, Marocain ou Géorgien. D'après la presse locale, il avait ainsi déposé sa demande d'asile sous le nom de Walid Salihi.