"C'est exact, bien sûr, (nous voulons les entendre, ndlr) afin de déterminer les responsabilités" de chacun, a indiqué ce responsable sous couvert d'anonymat, sans toutefois fournir de date éventuelle pour ces auditions.
Le secrétaire général de la Maison Blanche Denis McDonough a déclaré sur la chaîne de télévision CNN que l'affaire posait "beaucoup d'intéressantes questions" concernant l'acteur oscarisé "et les autres personnes impliquées dans cette prétendue interview".
La rencontre a déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, et l'un des candidats républicains à l'élection présidentielle américaine, Marco Rubio, l'a qualifiée de "grotesque".
Un journaliste peut interviewer un trafiquant de drogue, or "ce ne sont pas des journalistes", a ajouté une autre source du gouvernement mexicain.
Interrogé dimanche par l'AFP, l'un des plus grands avocats américains du droit de la presse excluait cependant toute possibilité de poursuite pénale contre l'acteur.
Le scoop de Sean Penn a également déclenché des commentaires dans les médias, dont certains s'interrogeaient sur l'aspect éthique d'une telle entrevue.
Le rédacteur en chef du Washington Post, Marty Baron, a twitté un reportage de décembre sur les menaces qui pèsent sur les journalistes mexicains avec ce commentaire: "Bon moment pour se rappeler ce qui arrive aux vrais journalistes qui couvrent les cartels de drogue".