Une manifestation à un code vestimentaire spécial aura lieu le 16 janvier à la place Dam, au centre d'Amsterdam: tous les participants devront mettre une minijupe.
C'est ainsi que les branches jeunes de quatre partis politiques néerlandais — Parti travailliste, mouvement "Démocrates 66", Parti socialiste et parti GroenLinks (Gauche verte) — ont décidé de défendre les femmes européennes agressées, notamment sexuellement à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre, par des hommes décrits par les autorités comme "d'origine arabe et nord-africaine".
Les organisateurs souhaitent aussi protester contre les déclarations de la maire de Cologne Henriette Reker, qui a proposé aux femmes "de garder une certaine distance, plus longue que le bras" et "éviter d'être trop près des personnes en qui on n'a pas vraiment confiance" pour éviter d'être agressées.
"Ce sont les hommes qui doivent garder une distance plus longue que le bras. On rejette souvent la faute des agressions sexuelles sur les femmes à cause des minijupes. Mais ce n'est pas la résolution du problème. La minijupe n'est pas la question. Et pour cette raison nous avons décidé de changer de rôle et rendre hommage aux minijupes et aux libertés. Nous découvrons nos genoux au nom de la société libre, où les femmes peuvent se promener dans la rue à tout moment", ont-ils écrit sur la page Facebook de la campagne.
Les événements qui se sont produits la nuit du Nouvel an au centre de Cologne ont déclenché une vague d'indignation dans le monde entier. La police a reçu plus de 500 plaintes de la part de victimes d'agressions, dont deux pour viol.