"Auparavant, plusieurs experts avaient annoncé que les Etats-Unis instrumentaliseraient le test présumé par la Corée du Nord d'une bombe à hydrogène afin de renforcer leur présence dans cette région. C'est ce qui se passe actuellement", a déclaré Frants Klintsevitch.
"En envoyant un bombardier B-52 Stratofortress en Corée du Sud, Washington a rendu à Pyongyang la monnaie de sa pièce, en répondant par l'intimidation à ces démarches destructives. Mais est-ce que la situation dans la péninsule coréenne est devenue moins tendue? J'en doute fort", s'interroge le responsable du Sénat russe.
Selon M. Klintsevitch, il convient d'attendre l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu d'une résolution sur la Corée du Nord reflétant la position consolidée de la communauté internationale.
De nombreuses consultations diplomatiques ont été lancées, dans la foulée d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU qui a promis d'alourdir la panoplie de sanctions pesant déjà sur la Corée du Nord à la suite de ses précédents essais (2006, 2009 et 2013).