"Des groupes terroristes agissent dans différentes régions syriennes. La Russie s'y oppose sans s'appuyer sur une hiérarchie abstraite, comme par exemple le nombre de participants, mais en se basant sur des considérations de stratégie militaire et de reconstruction de la société", a indiqué M. Flores.
Et d'ajouter que si un tiers des frappes aériennes russes en Syrie touchent les positions de l'EI, "la cible des deux tiers restants (des frappes) sont des groupes qui ne posent pas moins de problèmes".
Parallèlement, la "coalition anti-EI", conduite par les Etats-Unis, frappe elle aussi la Syrie, sans cependant avoir reçu l'aval des autorités syriennes. La Russie échange avec elle des informations sur les vols d'avions, mais une coopération plus étroite fait défaut. L'Occident accuse la Russie de bombarder non seulement des sites terroristes mais aussi les positions de la soi-disant opposition modérée. Le ministère russe de la Défense qualifie ces assertions d'infondées.