La bombe testée mercredi dernier par la Corée du Nord n'était pas une bombe thermonucléaire, la puissance de l'explosion étant augmentée à l'aide d'isotopes supplémentaires, estime Lassina Zerbo, secrétaire exécutif de l'Organisation du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO).
"Corée/Nord: explosion pas assez puissante pour une bombe H; mais l'hypothèse d'une fission dopée aux isotopes d'hydrogène plausible", a écrit M.Zerbo sur son compte Twitter.
Corée/Nord: #explosion pas assez puissante pour une #BombeH; mais l'hypothèse d'une #fission dopée aux #isotopes de l'hydrogène plausible…
— Lassina Zerbo (@SinaZerbo) 10 января 2016
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un insiste pourtant qu'il s'agit d'une bombe thermonucléaire. Selon lui, ce test constitue un "acte d'autodéfense" de Pyongyang face aux démarches hostiles de Washington.
Le 6 janvier, la Corée du Nord a annoncé avoir effectué son premier essai de bombe à hydrogène. Réuni d'urgence, le Conseil de sécurité de l'Onu a reconnu à l'unanimité que Pyongyang avait violé quatre résolutions adoptées à son égard entre 2006 et 2013. Le Conseil de sécurité a également constaté que le nouveau test nord-coréen constituait une menace pour la paix et à la sécurité internationales.