Dans une lettre adressée à Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu, le ministre iranien déclare que certaines personnes à Riyad semblent décidées à étendre la crise actuelle à toute la région, annonce l'agence Reuters.
Selon le chef iranien de la diplomatie, son pays ne souhaite pas que la crise entraîne une escalade des tensions. Le responsable insiste que les dirigeants saoudiens sont entièrement responsables de l'état de la situation.
Les autorités saoudiennes ont le choix entre le chemin du conflit et de la haine religieuse, et le bon voisinage contribuant à la sécurité régionale, peut-on lire dans la lettre du ministre iranien citée par l'agence de presse officielle Irna.
Par ailleurs, parlant de "provocations directes", le responsable iranien désapprouve non seulement l'exécution du prédicateur Nimr al-Nimr, mais également "les mauvais traitements persistants", dont les chiites font l'objet, selon lui, lors de leurs pèlerinages à La Mecque.
La semaine dernière, l'Arabie saoudite a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Iran après les attaques à son ambassade à Téhéran et au consulat à Mashhad par des manifestants protestant contre l'exécution du prédicateur chiite Nimr al-Nimr.