M.Orban, qui s'était déjà prononcé pour des mesures strictes et urgentes dans la résolution de la crise migratoire, considère la frontière nord de la Grèce comme une ligne de défense potentielle. L'homme politique s'est exprimé à ce sujet dans un entretien à la radio d'Etat. Il craint également que l'accord avec la Turquie sur les réfugiés soit insuffisant.
Selon l'agence Reuters, le premier ministre hongrois estime également que la Bulgarie devrait être inclue dans la zone Schengen, et que la Macédoine devrait recevoir une aide financière pour améliorer son système de défense.
La Hongrie exerce une politique active dans la résolution de la crise migratoire. Elle a récemment annoncé la construction d'un mur pour se défendre contre l'afflux des migrants, à sa frontière avec la Serbie, la Slovénie et la Croatie. De plus, vers la mi-septembre, une nouvelle législation migratoire était entrée en vigueur dans le pays, destinée à lutter contre la migration clandestine.
Selon les informations de l'agence Frontex, dans la période qui s'étend de janvier à octobre 2015, près de 1,2 million de migrants sont arrivés sur le territoire de l'Union européenne. La Commission européenne a déclaré que la crise migratoire actuelle était la plus grave depuis l'époque de la Seconde Guerre mondiale.