Les participants aux pourparlers sur le dossier syrien ne doivent pas oublier qu'au moment même où ils sont assis à la table des négociations, un grand nombre de personnes se trouvant au cœur du conflit perdent la vie, et ceci tous les jours.
"Autant que je comprenne, les participants sont d'avis divergents. Mais j'espère que tous les acteurs influents de ces pourparlers, et en particulier ce qui peuvent peser de manière certaine sur la résolution du conflit, n'oublient pas que chaque jour qui passe voit le bilan humain s'alourdir. De nombreuses personnes perdent la vie, tombent malades, perdent leurs emplois, sont privés d'instruction et vivent dans des conditions inhumaines", a affirmé M. Grandi.
"Pour eux, chaque jour compte, et plus nous passerons de temps à négocier, plus les conséquences seront désastreuses, et un jour, nous aurons vraiment honte d'avoir établi la paix si tard", a mis en garde le politique.
Les discussions sur la Syrie sont prévues le 25 janvier à Genève. Jusqu'à cette date, Staffan de Mistura, secrétaire général des Nations unies sur la Syrie, doit finir ses rencontres avec tous les participants au processus de règlement de la crise.