Les circonstances de cette affaire, qui intervient un an jour pour jour après l'attentat contre Charlie Hebdo, n'ont pas été précisées dans l'immédiat.
Un témoin a fait état à l'AFP de "deux à trois tirs" dans la rue de la Goutte d'Or, qui a été bouclée par les forces de l'ordre.
#Barbes Police tell neighbors to close their windows & balconies. "It's dangerous" pic.twitter.com/sZ6jw9UOS5
— Anna Polonyi (@akilincs) 7 января 2016
Les policiers ont ordonné aux passants de se réfugier dans les magasins de la rue, les rideaux de fer ont été baissés. Des enfants ont été confinés dans une école
maternelle située à proximité, dont l'accès a été fermé.
La circulation était interrompue sur le boulevard Barbès emprunté par plusieurs ambulances et véhicules de police qui se rendaient sur les lieux.
L'homme abattu jeudi devant un commissariat du 18 arrondissement de Paris aurait crié "Allah Akbar" (Dieu est grand), a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Le "couteau" apparaît sur la photo d'@akilincs… Ça ressemble plutôt à une machette! #Barbes #Attentat pic.twitter.com/e03ZmEBgXl
— DATH Sébastien (@s3bd4th) 7 января 2016
"Un homme a tenté jeudi matin d'agresser un policier à l'accueil du commissariat avant d'être atteint par des tirs de riposte des policiers", a expliqué à l'AFP Pierre-Henry Brandet. "Les démineurs sont sur place et travaillent à la sécurisation des lieux", a-t-il ajouté cité par l'AFP. Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place.
L'assaillant du commissariat du 18e arrondissement à Paris portait un dispositif ressemblant à une ceinture d'explosifs mais qui était "factice", ont indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur et une source judiciaire.
L'homme abattu jeudi par la police portait sous son manteau une pochette scotchée d'où sortait un fil, mais le "dispositif ne contient pas d'explosifs", a précisé la source judiciaire.