"Le gouvernement a décidé de poursuivre la diffusion des messages par haut-parleurs dans la direction de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) le 8 janvier, dans l'après-midi", peut-on lire dans la déclaration publiée sur le site officiel du président sud-coréen.
"L'essai effectué par la RPDC est une violation des accords internationaux et des obligations de Pyongyang. En outre, cette action compromet l'accord conclu entre la RPDC et la République de Corée en août 2015", estime la partie sud-coréenne.
La dernière escalade des tensions entre les deux Corées remonte au 4 août 2015 et à l’explosion d’une mine qui a mutilé deux soldats sud-coréens à la frontière entre les deux pays, soit dans la zone démilitarisée. De son côté, Séoul a commencé à diffuser par haut-parleurs des messages de propagande à la frontière.
Le 20 août, Séoul annonçait que son territoire avait été pilonné par l'artillerie de la RPDC, en conséquence de quoi la Corée du Sud avait "riposté" par une frappe en direction des positions nord-coréennes. Pour sa part, Pyongyang avait déclaré que la RPDC faisait l'objet d'attaques injustifiées. Les parties en conflit ont fini par s’accuser mutuellement de provocations et ont toutes deux menacé de représailles.
A l'issue de longs pourparlers, les deux Corées étaient parvenues à un accord visant à réduire les tensions dans la péninsule.