La Corée du Nord a annoncé mercredi, via sa télévision officielle, avoir procédé au test réussi d'une bombe à hydrogène.
Le régime communiste cherche depuis longtemps à se doter d'une compétence technique qui lui permettrait d’accroître la portée potentielle de ses armes nucléaires.
L'essai en question a eu lieu sur le polygone de Punggye-ri, site historique des tests nucléaires nord-coréens. L'Institut américain de géologie (USGS) et l'agence de météorologie sud-coréenne ont auparavant annoncé avoir détecté à cet endroit un séisme d'une magnitude entre 4,2 et 5,1. Selon l'agence sud-coréenne, le séisme avait "un caractère artificiel".
Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a quant à lui estimé que cet essai constituait un "grave défi" porté aux efforts mondiaux de non-prolifération nucléaire et une "sérieuse menace" contre son pays. Il a promis que Tokyo répondrait de manière ferme à l'initiative nord-coréenne.
Le Conseil de sécurité de l'Onu devrait se réunir mercredi à New York pour évoquer cette annonce du régime de Pyongyang.